Consultez le Feuillet sur la reconnaissance territoriale en contexte universitaire québécois par ici!

Consultez le Feuillet sur la reconnaissance territoriale en contexte universitaire québécois par ici!

En juin dernier (2021), le Groupe de travail sur les réalités autochtones lançait le Feuillet sur la reconnaissance territoriale en contexte universitaire québécois.

Une démarche réflexive et collaborative
Premier outil sur lequel les membres du groupe ont commencé à travailler, le feuillet portant sur la reconnaissance de territoire s’est vu évoluer au même rythme que leurs esprits, au fil de leurs rencontres et de leurs apprentissages. Alors que l’idée de départ était de créer un guide pour accompagner les membres de la communauté universitaire dans la rédaction d’un énoncé de reconnaissance de territoire, et ce, étape par étape, il s’est rapidement avéré nécessaire de mieux traduire, dans cet outil, la profondeur de la relation qu’entretiennent les Peuples autochtones avec le territoire et la nature de l’enracinement colonial des enjeux territoriaux. 

En plus de l’apport des membres à statut régulier du groupe de travail, le feuillet a bénéficié de la riche contribution d’Hugo Asselin, professeur titulaire et directeur de l’École d’études autochtones à l’UQAT, de Suzy Basile, professeure à l’École d’études autochtones et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les enjeux relatifs aux femmes autochtones à l’UQAT, d’Édith Bélanger, Wolahkomikonikewin, consultante en recherche et revendications, de Sébastien Brodeur Girard, professeur à l’École d’études autochtones de l’UQAT et de Francis Verreault-Paul, chef des relations avec les Premières Nations au Centre des Premières Nations Nikanite de l’UQAC. Les œuvres d’Eruoma Awashish, artiste Atikamekw Nehirowisiw d’Opitciwan, accompagnent en image les lecteurs et lectrices tout au long du feuillet. C’est enfin Onaki Créations qui a harmonisé en graphisme l’ensemble des éléments pour créer le tout que constitue ce feuillet. 

Un outil à l’intention des universités et du grand public
Cet outil est principalement destiné aux membres de la communauté universitaire québécoise qui, dans le cadre de leurs activités d’enseignement et de recherche, tiennent à présenter un énoncé de reconnaissance territoriale, mais peut aussi certainement être utilisé dans d’autres contextes. 

Consultez-le par ici!

À propos du groupe de travail

C’est en réponse au besoin d’entraide exprimé par les membres du Réseau interuniversitaire québécois pour l’équité, la diversité et l’inclusion (RIQEDI) sur certains dossiers autochtones que le groupe de travail sur les réalités autochtones a été fondé en septembre 2019. Depuis sa création, il travaille à structurer ses actions au regard des appels à l’action formulés dans les rapports d’enquête publiés dans les dernières années. Jusqu’à maintenant, le groupe a pour mission : 

  • De rétablir les faits historiques concernant les autochtones au moyen d’actions et d’outils de sensibilisation et d’éducation 
  • De développer des liens et des collaborations avec des contributeurs et contributrices autochtones afin de travailler à rétablir un équilibre relationnel avec les peuples autochtones  
  • De sensibiliser la communauté universitaire aux réalités autochtones 
  • De valoriser et favoriser l’autochtonisation des milieux d’enseignement post-secondaires dans une perspective de décolonisation. 

Membres du groupe

  • Élodie Bouchard, agente à l’ÉDI et coordonnatrice du groupe de travail, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue 
  • Emanuelle Dufour, conseillère pédagogique en équité, diversité et inclusion (EDI), Collège Ahuntsic 
  • Mirjam Fines-Neuschild, candidate au doctorat en physique et communication et co-fondatrice du comité Diversité Physique et du projet Parité Sciences, Université de Montréal 
  • Mélissa Goupil-Landry, agente d’éducation et de coopération, Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) 
  • Sandrine Hogue Hugron, coordonnatrice scientifique adjointe, Centre d’études nordiques, Université du Québec à Rimouski 
  • Allissa Lauriault, Conseillère en équité, diversité et inclusion, École de Technologies Supérieures 
  • Marie-Josée Naud, conseillère en équité, diversité et inclusion, Université Laval 
  • Jean-Simon Paradis-Charlebois, Coordonnateur aux affaires autochtones, Faculté de droit, Université de Sherbrooke 
  • Camille Perron, coordonnatrice aux affaires sociopolitiques, Union Étudiante 
  • Bibiana Pulido, cofondatrice et directrice générale du RIQEDI et directrice  adjointe  de  l’Institut  Équité, Diversité, Inclusion, Intersectionnalité (EDI2) 
  • Agathe Riallan, Coordinatrice facultaire de l’Équité, de la Diversité et de l’Inclusion (ÉDI), Faculté des Sciences, Université de Sherbrooke  
  • Katherine Robitaille, candidate au doctorat en management et solidarité internationale, Université Laval, et chargée de projets, RIQEDI et Institut EDI2
  • Eve-Lyne Rondeau, Chargée de projets autochtones, Réseau de l’Université du Québec 
  • Lisanne Tremblay, Conseillère en équité, diversité et inclusion, HEC Montréal 
  • Francis Verrault-Paul, Chef des relations avec les Premières Nations, Centre des premières nations Nikanite, Université du Québec à Chicoutimi